Avec la fusion des régimes complémentaires Agirc-Arrco et l’entrée en vigueur du nouveau dispositif de malus/bonus dit de coefficient de solidarité, les salariés nés à partir de 1957 subissent pour trois (3) ans un malus de 10% sur leur retraite complémentaire.
Différer leur départ à la retraite leur permet d’y échapper, voire d’obtenir un bonus temporaire, pendant un an, de 10%, 20% ou 30% sur leur retraite complémentaire.
Mais ce n’est pas le seul intérêt à continuer à travailler au-delà de la durée requise. En effet, chaque trimestre travaillé en supplément au-delà de 62 ans et du nombre de trimestres requis, permet également de bénéficier d’une majoration de sa retraite de base : la surcote. Son taux est fixé à 1,25% par trimestre supplémentaire cotisé, soit 5% pour une année travaillée et ainsi de suite, sans limitation dans le temps.
Le troisième intérêt de cette prolongation est de continuer à accumuler des points de retraite dans le régime complémentaire et donc d’améliorer d’autant le montant de sa retraite complémentaire
Enfin, le fait de travailler plus longtemps peut éventuellement vous permettre de majorer le montant de l’indemnité de départ à la retraite telle que résultant de la loi ou de la convention collective.
Nous le savons, le choix de la date de départ à la retraite ne dépend pas de ces seuls facteurs. La dimension patrimoniale, bien plus large, est importante, comme celle des aspirations personnelles et professionnelles, aux enjeux bien différents de ceux de nos ainés, une fois les droits liquidés.
Avant de partir à la retraite, se faire accompagner afin de prendre toutes ces variables en compte et faire le meilleur choix, le vôtre, est une exigence de notre temps.