Le départ à la retraite est une étape importante dans la vie. Il peut se dérouler de différentes manières. Ainsi, à partir de 70 ans, votre employeur peut vous mettre d’office à la retraite et ce, sans votre accord préalable.
Un premier tournant peut arriver 6 mois avant vos 67 ans, puisque l’employeur peut vous interroger par écrit sur votre intention de quitter l’entreprise pour prendre votre retraite. Cette demande devra vous être adressée 3 mois avant vos 67 ans (pension à taux plein par l’âge).
Départ volontaire à la retraite
Le moyen le plus classique de liquider sa retraite reste de la demander de son propre chef. Un préavis en fonction de l’ancienneté reste tout de même à respecter (2 mois maximum voir 3 pour les personnes handicapées). Attention tout de même à ne pas vous précipiter dans votre demande initiale.
C’est la mésaventure arrivée à un salarié qui avait expressément informé son employeur au 31 août de son intention de demander sa retraite au 31 décembre de la même année. Par la suite et sans invoquer de motif précis lors de sa nouvelle demande, il avait souhaité se rétracter le 27 décembre.
Refus de l’employeur
Son employeur a alors refusé d’annuler cette demande de départ de la société. Le salarié arguait que la décision de l’employeur était seulement motivée par ses activités syndicales et son état de santé. Il souhaitait être réintégré et toucher en contrepartie une indemnité de licenciement pour un motif non réel et sérieux.
La cour de Cassation en date du 22 septembre 2021 a conforté l’employeur dans sa décision arguant que la volonté initiale du salarié était claire, sans équivoque et que la demande d’annulation de la demande était tardive et sans argumentation précise.
Si un droit de rétractation existait, il faudrait donc qu’il soit motivé par des raisons particulières et expliquées de manière claire à l’employeur.
Nous pouvons de notre côté, vous accompagner dans vos démarches de départ à la retraite, contactez-nous.