Au décès d’un(e) avocat(e) titulaire d’une pension de retraite complémentaire ou en droit d’en obtenir une, le/la conjoint(e) survivant(e) non remarié(e), reçoit une pension de réversion égale à 60 % des droits dont la personne défunte bénéficiait ou aurait dû bénéficier.
L’époux(se) survivant(e) non remarié(e) a droit à la pension de réversion à partir de l’âge de 50 ans et si son mariage a été célébré au moins 5 ans avant la date du décès, sauf s’il existe à la date du décès, un ou plusieurs enfants issus du mariage âgés de 21 ans (cette disposition annule les conditions d’âge et de durée de mariage).
Le/la conjoint(e) divorcé(e) peut prétendre à la pension de réversion. En revanche, le remariage entraîne automatiquement l’annulation du droit à la réversion.
En cas de pluralité de mariages, les droits seront partagés entre l’époux(se) et les ex-époux(ses) non remarié(e)s, au prorata de la durée des mariages.
Le PACS et le concubinage ne donnent aucun droit à la réversion.