Alors qu’à l’heure actuelle, plusieurs régimes de retraite coexistent, à l’avenir, le système des retraites tend à devenir universel sans pour autant appliquer un taux de cotisation uniforme. Des particularités substitueront selon que l’assuré relève du public, du privé ou d’un régime spécial.

En revanche, le principe d’un régime par répartition sera conservé. Ainsi, les cotisations versées aujourd’hui continueront de payer les pensions des actuels retraités.

Décryptage de la réforme envisagée

Aujourd’hui, pour les salariés relevant du régime général, la retraite de base est calculée sur les 25 meilleures années revalorisées à laquelle vient s’ajouter la retraite complémentaire en points ARRCO et AGIRC.

D’ici 2025, le projet de réforme initié par Emmanuel Macron, envisage de mettre en place un système de retraite par points.

La notion de trimestre cotisé serait alors abandonnée au profit d’un calcul des pensions en fonction du nombre de points acquis tout au long de la vie professionnelle.

Le nombre de points acquis dépendra des revenus perçus par l’assuré et sa pension sera alors calculée en multipliant ce nombre de points par leur valeur de liquidation au jour du départ en retraite.

S’agissant de l’âge de départ en retraite (actuellement fixé à 62 ans) qui ne serait semble-t-il pas revalorisé d’ici 2025, l’assuré sera libre de partir quand il le souhaite dès qu’il aurait atteint cet âge et qu’il estimera avoir cotisé suffisamment de points.

Autrement dit, un assuré pourra continuer à travailler autant de temps qu’il le souhaite jusqu’à obtenir suffisamment de points pour percevoir la retraite à laquelle il aspire.

Ce système par points est pour le moment privilégié par le gouvernement, même si d’autres options sont envisagées telle que notamment la création d’un compte notionnel sur lequel seraient enregistrées les cotisations retraite versées.

Lors du départ à la retraite de l’assuré, l’ensemble des sommes versées au cours de sa carrière (réévaluées tous les ans en fonction d’un indice) seraient retenues puis divisées par un nombre théorique d’années de vie restantes, lui même évalué à partir de l’espérance de vie pour la classe d’âge concernée.

Ainsi, plus un cotisant part tardivement, plus sa retraite sera élevée puisqu’il cotisera des sommes en plus et que son nombre d’années d’espérance de vie théorique diminuera.

Dans l’attente de l’adoption du projet de loi prévu à l’été 2019, les assurés seront appelés à une participation citoyenne d’ici la fin de l’année 2018 afin de préparer les discussions avec les partenaires sociaux.

De même, début 2019, un simulateur en ligne permettra aux actifs de comparer leurs droits à la retraite avant et après la réforme.

Affaire à suivre…

Comment vous préparer ?

Dans la mesure où le système actuel va nettement évoluer, il est essentiel d’accompagner les collaborateurs dans la mise en œuvre de ces changements.

Pour ce faire, nous vous conseillons de suivre avec attention la réforme pour ensuite mettre en place des réunions d’information auprès de vos salariés.

Nous vous proposons également la mise en place, au bénéfice de ces derniers, de bilans retraite personnalisés. Cette solution leur garantira la préparation en toute sérénité de leur départ à la retraite  avec l’assurance de liquider leur retraite de manière optimale sans perte de droits.

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